Contents
- L’objet du message est votre billet d’entrée
- Personnalisation de l’objet du message
- Suscitez la curiosité avec une question
- En faire moins, plutôt que d’en faire trop ! Une ligne d’objet courte
- Extension de l’objet avec le preheader
- « Power Words » Toujours un argument de taille
- Emoji 😊 …. Un sujet de controverse
- Le langage utilisé
- L’objet des e-mails de suivi
- Les chiffres dans l’objet, le pour et le contre
- FOMO
- Témoignage social
- Ce qu’il faut absolument éviter dans les lignes d’objet
L’objet du message est votre billet d’entrée
Tout le monde ou presque connaît la messagerie qui déborde d’emails. En un rien de temps, elle se remplit de centaines d’e-mails souvent sans intérêt. Le lundi, après le week-end, est particulièrement mauvais, les spams du week-end abondent. Se démarquer de la masse de ces e-mails est l’objectif de tout spécialiste du marketing par e-mail.
Le succès de chaque campagne d’e-mailing dépend de l’objet de l’e-mail et a donc une influence énorme sur le succès global du marketing, car l’objet est le billet d’entrée, le laissez-passer pour les coulisses de l’événement. Sans ce billet, vous restez au mieux un spectateur au dernier rang.
L’importance est donc évidente et les premières impressions comptent. Se démarquer, susciter la curiosité tout en restant objectif et sérieux, tel est le concept de base à suivre. Continuez à lire, si vous souhaitez obtenir un billet pour le grand spectacle.
Personnalisation de l’objet du message
Au début de chaque email froid, il y a une analyse approfondie du destinataire. Il est important d’en savoir le plus possible sur le destinataire en utilisant une grande variété de sources de données. Les bases de données d’adresses offrent souvent des informations supplémentaires pour simplifier et raccourcir cette étape de travail. Citons par exemple les comptes de médias sociaux, avec lesquels des informations importantes peuvent être collectées rapidement et facilement.
Utiliser le nom du destinataire dans l’objet est un début, mais seulement un début, car l’utilisation de noms dans l’objet est désormais relativement courante et ne peut donc plus être qualifiée de particulièrement originale. L’objectif est de voir le monde à travers les yeux du destinataire et de comprendre ses besoins personnels, ses souhaits ou ses expériences passées.
En quoi pouvez-vous aider le destinataire, car en fin de compte, il s’agit de lui et de lui seul ! C’est la question à poser. L’e-mail doit offrir une solution qui aidera le lecteur à résoudre un problème et cela doit être évident dès la ligne d’objet. L’objectif est de faire comprendre immédiatement que le contenu de l’e-mail a de la valeur ou est utile pour lui. Ce n’est qu’alors que l’on peut supposer que le destinataire ouvrira l’e-mail. L’offre d’aide et de conseils peut ouvrir la porte, ce qui permet de mettre en évidence sa propre valeur. Si l’offre n’est pas pertinente au premier abord, l’e-mail sera certainement supprimé sans être lu.
Outre l’utilisation du nom du destinataire dans l’objet, sa fonction dans l’entreprise peut également être utilisée dans la ligne d’objet, par exemple « PDG ». Cela crée également une plus forte impression de familiarité et de sympathie, et augmente les chances que l’e-mail soit lu.
Suscitez la curiosité avec une question
Avec une question courte, vous éveillez la curiosité du lecteur et l’incitez à en vouloir plus. Il s’agit d’un concept assez simple, mais efficace. Bien entendu, il est crucial de ne pas donner la réponse immédiatement afin de maintenir l’attention. En fin de compte, le destinataire doit être persuadé d’ouvrir et de lire l’e-mail.
En faire moins, plutôt que d’en faire trop ! Une ligne d’objet courte
« Court, percutant et pertinent ». Voilà ce que pourraient être les mots d’ordre. Bien sûr, cela dépend aussi du groupe cible, mais la longueur maximale de l’objet de nombreuses messageries n’est que de 60 caractères et vous devez absolument éviter une ligne d’objet tronquée. De nos jours, les e-mails sont lus en grande partie sur des téléphones portables, ce qui laisse encore moins de place sur les petits écrans. Bien entendu, la taille réduite de l’écran a également un impact sur la conception du texte et la longueur de l’objet de l’e-mail.
Extension de l’objet avec le preheader
Le texte du preheader peut être utilisé comme une extension bienvenue de la ligne d’objet pour accueillir plus d’informations.
Exemple :
Objet : Mr. Dupont, nous sommes prêts à vous aider.
Pré-en-tête : Prenez rendez-vous pour une consultation ensemble.
« Power Words » Toujours un argument de taille
Les mots percutants ont un impact important et déclenchent une certaine pensée ou un sentiment chez le lecteur, ce qui l’incite particulièrement à interagir. Cet effet peut également être utilisé de manière simple dans l’email marketing en les utilisant dans les lignes d’objet.
Les power words peuvent être divisés en différents groupes, en fonction du sentiment qu’ils déclenchent. Par exemple, ils suscitent la curiosité (privé, étonnant, fou), inspirent confiance (testé, recherché, résultats) ou font paraître quelqu’un important (surprise, secret, spécial).
Emoji 😊 …. Un sujet de controverse
C’est là que les opinions divergent. Il y a des partisans et des opposants. Mais il est clair que cela dépend aussi beaucoup du groupe cible concerné et du sujet de l’e-mail. Un conseil à cet égard peut certainement être… « Mieux vaut ne pas en faire trop et, en cas de doute, il n’y a pas de mal à les éviter complètement ! »
L’idée, en définitive, est de se démarquer visuellement dans la boîte de réception. Dans une mer de texte noir sur fond blanc, même des petites touches de couleur sont très efficaces pour attirer l’attention. C’est aussi un argument en faveur de l’utilisation des emojis… avec modération.
Le langage utilisé
Se démarquer du spam dans l’utilisation du langage, en quoi cela consiste-t-il ? Tout le monde le connaît, personne ne l’aime… le spam mais aussi toutes les expressions qui y sont associées. Gagner de l’argent rapidement, obtenir des produits ou services gratuitement, des réductions extrêmes, etc. sont souvent associés à un langage racoleur.
Misez plutôt sur des offres et des promesses réalistes, car cela vous fera certainement paraître plus crédible. Cette confiance a inévitablement un effet positif sur le taux d’ouverture.
Utilisez un langage clair et compréhensible, facile et donc rapide à saisir. Face à un flot d’e-mails, qu’il faut souvent traiter, ceux qui ne sont pas facilement compréhensibles sont immédiatement supprimés.
L’objet des e-mails de suivi
L’objet des e-mails de suivi peut être identique ou comporter un ajout. Cela permet, d’une part, de reconnaître le message et, d’autre part, de faciliter l’affectation dans le navigateur e-mail.
Il y a toutefois une exception. Si le destinataire n’a pas lu le premier e-mail, il faut absolument tenter une nouvelle approche avec l’e-mail de suivi. Vous ne pouvez qu’y gagner, le résultat ne peut être que meilleur !
Les chiffres dans l’objet, le pour et le contre
Les chiffres dans l’objet d’un message sont une question délicate, car ils risquent d’être filtrés comme du spam. Par exemple, « 100 % », « 50 % » ou même « un million » sont à éviter, car ils sont souvent associés à des promesses commerciales douteuses et finissent donc au mieux dans les spams.
En revanche, des chiffres et des valeurs spécifiques sont synonymes de professionnalisme et de confiance. De plus, ils permettent de gagner un espace précieux compte tenu de la longueur limitée de l’objet du message, ce qui devrait toujours être considéré comme une option importante dans les tests A/B.
FOMO
« FOMO », ou « Fear of missing out », est un autre outil psychologique servant à susciter l’intérêt. Il est basé sur la peur de nombreuses personnes de manquer quelque chose. Par exemple, ce sentiment peut être déclenché par la restriction quantitative d’une offre ou par une limite de temps.
Une autre technique psychologique consiste à utiliser le « témoignage social », c’est-à-dire la confirmation de son statut par d’autres personnes ou entreprises. La confiance se construit en citant des références, des contacts commerciaux existants et des réalisations. Une entreprise qui compte déjà des centaines voire des milliers de clients satisfaits, par exemple, ne peut être qu’un choix positif pour une collaboration grâce à ces références. Cela vaut donc la peine de profiter de ce fait. Par ailleurs, faire référence à l’opinion d’autres entreprises ou personnes connues peut s’avérer très utile et leur bonne notoriété peut être utilisée à votre avantage. Ce fait est également de plus en plus utilisé dans le « marketing d’influence ».
Ce qu’il faut absolument éviter dans les lignes d’objet
Malheureusement, deux situations à éviter sont encore très courantes et doivent être corrigées à tout prix.
D’une part, il s’agit de l’objet écrit exclusivement en MAJUSCULES, garantissant la suppression immédiate de l’e-mail, car il rappelle trop le spam.
La deuxième cause d’impopularité est la présence de nombreux points d’exclamation ou d’interrogation dans l’objet du message. Cela rappelle également le spam et est donc rarement pris au sérieux !!!!!! Même un simple point d’exclamation peut être considéré comme impoli par le destinataire.
Pour ajouter un dernier point… Les hashtags (#) entrent également dans la catégorie des caractères à éviter dans l’objet d’un e-mail. Ils ressemblent eux aussi à des spams et il y a donc un risque que l’e-mail atterrisse dans les courriers indésirables.
Si vous souhaitez en savoir plus sur la manière de rédiger un e-mail froid convaincant, vous trouverez également un article à ce sujet sur notre blog.
