Pourquoi l’évaluation des domaines d’email européens nous surprend-elle ?

Bancomail peut aujourd’hui se prévaloir de plus de 20 ans d’expérience sur un marché qui n’a guère vieilli. Pionnier dans le domaine de l’email marketing et des bases de données d’adresses, Bancomail dispose également d’un énorme stock de données, collectées, évaluées, nettoyées et toujours complétées par des informations supplémentaires. Ces données offrent une énorme valeur ajoutée et placent Bancomail dans une position privilégiée.

L’analyse intensive des données et la recherche permettent d’identifier et de suivre en détail les mouvements du marché et de filtrer les développements technologiques spécifiques, ce qui va bien au-delà de la fourniture de bases de données à des fins de marketing. Ces analyses ont une longue histoire chez Bancomail, qui a commencé à partager son savoir-faire avec le public il y a plus de 14 ans. La publication des résultats reste donc une préoccupation importante et donne lieu actuellement à un certain nombre de nouvelles publications.

Pour cette analyse, nous avons sélectionné 3 500 000 e-mails en Europe sur un total de plus de 11 millions d’e-mails dans le monde, et les résultats ont été surprenants.

Domaines gratuits vs. Domaines payants

Faut-il utiliser une adresse e-mail gratuite (comme gmail.com, orange.fr, skynet.be ou encore bluewin.ch) ou acheter un domaine e-mail correspondant à votre marque ? C’est l’une des premières questions que se pose un free-lance ou une petite PME avant d’ouvrir officiellement son entreprise. Et il est surprenant de constater qu’à ce jour, 58 % des professionnels indépendants francophones préfèrent les adresses e-mail gratuites aux domaines payants, qui ont pourtant un aspect plus professionnel, en particulier dans un contexte commercial, mais qui leur permettent d’économiser leur budget.

Les pays germanophones sont en tête pour ce qui est des domaines d’e-mails payants

Les entreprises et professionnels d’Allemagne et d’Autriche sont clairement en tête de l’Europe pour ce qui est des domaines d’e-mails payants (80 %), suivis par l’Espagne (61 %), puis les pays européens francophones tels que la France, la Suisse et la Belgique (47 %) et enfin l’Italie, avec 47 % également. On notera également que lorsque les e-mails gratuits sont utilisés, l’activité est souvent dépourvue de site web : 41 % en Italie, 42 % dans les pays européens francophones, 25 % en Espagne et à peine 9 % dans les pays européens germanophones.

Les domaines gratuits les plus courants

Dans les pays francophones, wanadoo.fr (29,7%) est de loin le favori parmi les domaines gratuits. Il est suivi par orange.fr (21,1 %) et gmail.com (17,7 %), tous deux avec une part assez importante. Les autres domaines sont beaucoup moins significatifs : hotmail.fr (4,8%), hotmail.com (4,3%), yahoo.fr (4,1%), skynet.be (3,1%), free.fr (2,7%), sfr.fr (1,8%) et bluewin.ch (1,4%).

En Espagne (44,8 %) tout comme en Italie (34,2 %), gmail est le plus répandu, alors que l’Allemagne, qui utilise principalement t-online.de (36,2 %), n’en compte que 6,4%. En France, Orange (qui possède également le domaine Wanadoo.fr) confirme sa domination avec un pourcentage de plus de 50 %.

Quelles conclusions en tirer ?

Ces données sont intéressantes car elles donnent un aperçu du comportement des utilisateurs professionnels européens et permettent de tirer des conclusions sur l’informatisation, tout en mettant en évidence les différences entre les divers pays. Bien entendu, les divers facteurs influençant les différences, tels que la composition du secteur, doivent être pris en compte lors de l’élaboration des conclusions. En Italie, par exemple, l’importance des micro-entreprises et du secteur du commerce de détail doit être prise en compte.

De nombreuses raisons expliquent le choix de conserver ou de préférer la messagerie gratuite : la fonctionnalité étendue du service, qui permet de gérer les e-mails, les calendriers, les documents, etc. sur un compte unique, l’utilisation de plus en plus fréquente des pages web sociales comme principale présence sur Internet, mais aussi la difficulté de trouver des fournisseurs informatiques compétents et désireux de proposer des solutions fonctionnelles. Par ailleurs, dans le contexte de la crise récente, de nombreuses entreprises se sont précipitées sur Internet sous la pression du temps, car elles ont dû trouver de nouveaux moyens de commercialiser leurs produits ou services.

Cet article a déjà été publié dans les médias suivants, sous une forme légèrement différente :

La Repubblica, Tech From The Net, Bitmat, Arena Digitale, Il Giornale delle PMI, Economy Magazine, DailyNet et bien d’autres.